Chapitre 1 : L’Apothicaire du diable
Xavier Dorison – Thimothée Montaigne









Glénat / 2022 / 136 pages
𝘜𝘯 𝘣𝘢𝘳𝘪𝘭 𝘥𝘦 𝘱𝘰𝘶𝘥𝘳𝘦 𝘴𝘶𝘳 𝘶𝘯 𝘦𝘯𝘧𝘦𝘳 𝘧𝘭𝘰𝘵𝘵𝘢𝘯𝘵
En 1629, la VOC, la Compagnie hollandaise des Indes orientales, est la plus puissante et la plus riche première « multinationale » du monde. Puissance absolue, discipline de fer inimaginable, elle promulgue ses lois et va même jusqu’à imposer un de ses représentants, un subrécargue, sur ses navires dont les pouvoirs dépassent ceux du capitaine. C’est dans ce contexte que le Jakarta, l’un des plus récents navires de la VOC, est envoyé sur la route maritime de Java avec une fortune inimaginable pour obtenir l’accès à la cour du Grand Moghol et ses trésors commerciaux.
Débute alors un voyage aux portes de l’enfer dont l’histoire est largement inspirée de faits réels.
Cohabitation entre matelots et bagnards, rats, bourgeois et haute société, angoisse du scorbut et du typhus, tout est calculé pour que la peur et le mépris préservent un semblant d’équilibre bâti sur un baril de poudre. Si la nature humaine tente de conserver des codes lors des rapports sociaux, un mécanisme mental existe qui est connu sous le terme d’extinction de l’âme qui consiste à 𝘭’𝘢𝘳𝘳𝘦̂𝘵 𝘤𝘰𝘮𝘱𝘭𝘦𝘵 𝘥𝘦 𝘭’𝘦𝘮𝘱𝘢𝘵𝘩𝘪𝘦 𝘥’𝘶𝘯 𝘨𝘳𝘰𝘶𝘱𝘦 𝘥’𝘩𝘶𝘮𝘢𝘪𝘯𝘴 𝘢𝘴𝘴𝘰𝘤𝘪𝘦́ 𝘢̀ 𝘭𝘢 𝘴𝘶𝘴𝘱𝘦𝘯𝘴𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦 𝘭𝘦𝘶𝘳 𝘫𝘶𝘨𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘮𝘰𝘳𝘢𝘭 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘤𝘰𝘯𝘴𝘦́𝘲𝘶𝘦𝘯𝘤𝘦𝘴 𝘪𝘮𝘮𝘦́𝘥𝘪𝘢𝘵𝘦𝘴 : 𝘴𝘢𝘥𝘪𝘴𝘮𝘦 𝘦𝘵 𝘮𝘢𝘴𝘴𝘢𝘤𝘳𝘦.
Sur ces mots je vous laisse embarquer.
En ce qui me concerne je veux juste ajouter que j’ai été totalement prise par l’histoire, un récit d’aventure épique à une époque fascinante mais aussi des portraits de personnages qui dépeignent parfaitement la noirceur de l’âme, autant que par les illustrations dinguissimes de Thimothée Montaigne, qu’il s’agit de la première partie d’une histoire en deux tomes, et que… c’est quand la suite ??
« Il s’appelle Jéronimus Cornélius. Il est apothicaire … Nous avons toute raison de penser qu’il vous surprendra. »
