Cédric Sire

Editions Pocket / 2018 / 662 pages
Subtil et maîtrisé, ce conte d’horreur moderne allie à la justesse d’une réflexion sur les relations familiales les retournements de situation les plus ébouriffants.
Je vais vous confier l’une de mes habitudes. J’aime lire chaque soir au moment d’aller me coucher, ce qui a pour effet de laisser divaguer mon esprit loin des soucis quotidiens et de m’endormir paisiblement… bref. Tout cela pour dire que je ne remercie PAS ma comparse de thrillers bien noirs @labibliodenono de m’avoir fait découvrir Cédric Sire. Je ne dirais pas que mes endormissements des dernières nuits aient été paisibles 😂. J’avais plutôt le taux d’adrénaline au max !
Quelle découverte folle !!
Mais tout d’abord laissez moi vous dire deux mots de l’histoire… deux et pas plus parce que tout est absolument à découvrir !
Ariel est un jeune délinquant qui passe son temps entre engueulades avec sa copine et maquillage de voitures volées. Sa sœur Manon, elle, s’occupe plutôt de maquiller les cadavres dans son métier de thanatopractrice. Et à côté elle tente de canaliser ce frère un peu prompt à s’attirer des problèmes. Jusqu’à ce qu’il jette son dévolu sur les mauvaises personnes…. C’est alors que l’escalade commence. Aux côtés du capitaine Franck Raynal, un enchaînement d’événements va peu à peu faire glisser la sœur et le frère dans les coulisses d’une société secrète aux mœurs inimaginables…
Si elle devenait bourreau, elle ne serait plus victime. Plus jamais victime.
Cela ne valait-il pas une miette de son âme ?
Donc maintenant je peux remercier @labibliodenono parce que j’ai DÉVORÉ ce thriller! Quand Cédric Sire dit qu’il écrit pour divertir ses lecteurs, je peux lui répondre que c’est réussi! Le rythme, les références, les personnages, les twists… les SCÈNES ! On s’immerge totalement dans l’histoire qui s’adresse définitivement à un public averti qui n’a pas froid aux yeux.
Manon savait qu’on arrêtait pas les cauchemars.
Ni maintenant, ni jamais.
Essayer de les affronter ne faisait que les rendre plus forts.
Essayer de remonter leur piste ne pouvait que ramener aux territoires insaisissables de l’âme et à la nuit absolue, insondable, dont ils étaient issus.
Insidieux.
Instoppables.
