Claude Barras – Adaptation de Lylian

Editions p’tit Glénat / 2016 / 48 pages
Une présentation un peu particulière aujourd’hui avec ce livre qui est une adaptation d’un film d’animation de Claude Barras sorti en 2016 et qui connu un succès éclatant sur grand écran. Le film est, lui déjà, une adaptation du roman de Gilles Paris, Autobiographie d’une courgette, sorti en 2002. Mais j’ai tellement aimé le film que j’ai envie de faire vivre Courgette par ici, en laisser une trace parmi les Boukids…
Courgette, de son vrai nom Icare, surnommé ainsi par sa mère sans trop de raison, nous raconte son histoire. Le jour où il a préféré refermer la trappe par laquelle arrivait sa mère pour le gronder très fort, où un gentil policier est venu le chercher pour l’amener au Foyer des Fontaines. Un foyer c’est là où il y a d’autres enfants comme lui, aux histoires trop souvent banales, qui se sont fabriqués un peu dur dehors mais qui restent tous mous dedans. Puis tout ce temps passé à les connaître, à apprendre cette nouvelle vie avec Simon, Jujube. Et puis Camille. Et finalement comment avancer quand même après tout ça, grâce à des jolies rencontres et son grand cœur. Et pourquoi pas être heureux?
Une histoire qui traite de sujets pénibles mais vus à travers des yeux d’enfants. Ce grand album qui reprend les images du film nous replonge dans la sensibilité de Claude Barras et son incroyable talent de conteur (et en plus il est suisse (et valaisan)). On aime tellement ses personnages aux yeux aussi grands que leur espoir dans un monde qui décide de ne pas leur faire de cadeau.
Si vous ne connaissez pas encore Courgette, foncez faire sa rencontre vous le le regretterez pas et en sortirez avec un cœur un peu plus grand.
C’est pas parce qu’on demande rien qu’on sait tout. …
Et les grandes personnes c’est pareil. C’est plein de point d’interrogation sans réponses parce que tout ça reste enfermé dans la tête sans jamais sortir par la bouche. Après, ça se lit sur les visages toutes ces questions jamais posées et c’est que du malheur ou de la tristesse.
Âge idéal : dès 8 ans







