Skottie Young et Jorge Corona

Urban Link / 2020 / 176 pages
Depuis le départ de sa mère, Abel est élevé d’une main de fer par un père rongé par le chagrin. Un mot, un geste, un affrontement de trop, qui laissera dans le coeur d’Abel des séquelles profondes et, sur son torse, une marque indélébile. Accompagné de son ami le plus fidèle, un « Jiminy Cricket » aux allures de renard, le jeune garçon choisira de fuir pour mieux se reconstruire loin de la violence paternelle. Un périple à travers un pays fantastique marqué par des rencontres toujours plus extraordinaires, au cours duquel Abel devra se poser les bonnes questions s’il veut surmonter ses erreurs passées et se réconcilier avec son histoire de famille.
Attention pépite ! Et c’est peu de le dire pour ce premier tome d’une trilogie sortie en fin d’année dernière et qui a raflé le Fauve jeunesse 12-16 ans au Festival d’Angoulême début 2021.
Tout y est : une histoire prenante et sensible qui nous accroche immédiatement, une quête initiatique pour les ados en mal de raison d’y croire, de l’humour pile ce qu’il faut, de la magie et du fantastique qui nous rapproche des comics, une intrigue mystérieuse et profonde et des personnages plus fascinants les uns que les autres. À côté de ça les dessins sublimés par une mise en couleur parfaite enrobent l’histoire et font un cocktail explosif.
On découvre l’histoire d’Abel, jeune garçon accompagné de son renard protecteur (qui parle, et parle bien) qui fuit un quotidien pénible et violent, le jour où son père dépasse les bornes et lui laisse un impact dans le cœur qu’il ne peut effacer. Commence alors une quête vers une libération qu’il devra chèrement acquérir. Heureusement sur son chemin, il fera des rencontres inattendues et particulièrement marquantes, découvrant la signification des mots « amitié », « confiance » ou « famille ».
Le tome 2 de Middlewest vient de sortir et j’ai déjà hâte de retrouver Abel et ses comparses pour les accompagner pour un autre bout de chemin, avant la sortie du tome 3 l’été prochain pour un final que je pressens explosif !
(et cette couverture… on en parle ??)
Âge idéal : dès 10-12 ans





