Jan Kepons

180° Editions / 2021 / 252 pages
La santé demeure le bien le plus précieux et certains sont prêts à tout pour en tirer profit.
Dès les premières pages, l’auteur décide de nous mettre dans l’ambiance. Meurtre déguisé en suicide? On ressent tout de suite les enjeux auxquels nous allons être confrontés tout au long de ce polar rythmé et bien construit. Les premiers chapitres se succèdent, mettant en place de manière stratégique les différents protagonistes comme les pièces sur un plateau d’échecs.
C’est dans une société pharmaceutique à Genève que Paul, agent infiltré, va enquêter et rassembler petit à petit les pièces d’une intrigue dont on ne voit pas venir l’issue. C’est grâce à des chapitres courts et à des descriptions précises et sans fioritures que l’auteur nous embarque et nous donne envie de tourner les pages pour en savoir plus…
𝘓𝘢 𝘤𝘩𝘢𝘭𝘦𝘶𝘳 𝘩𝘶𝘮𝘢𝘪𝘯𝘦 est le troisième livre de Jan Kepons. Dans ses deux polars précédents, 𝘓𝘦 𝘮𝘰𝘥𝘦̀𝘭𝘦 et 𝘓’𝘦𝘯𝘷𝘦𝘭𝘰𝘱𝘱𝘦, ce genevois travaillant dans la banque situe également ses intrigues dans sa ville, tournant autour de la place financière qu’il connaît bien. Ici, si l’on reste quelque peu dans une intrigue qui touche le secteur financier, il nous emmène au sein du milieu pharmaceutique et biotechnologique, pour une enquête aux relents comploteuses soutenue et totalement d’actualité.
J’ai eu beaucoup de plaisir à découvrir la plume cet auteur suisse. Si j’ai parfois eu un peu de mal avec le sujet (j’avoue ne pas être une grande connaisseuse du milieu des big pharmas même si je reconnais que ça doit être fascinant), j’ai surtout manqué d’un peu de profondeur dans l’enquête de notre cher Paul et la thématique qui avait tout pour nous offrir un polar plus noir mais tout est question de goût. Je suis persuadée qu’il plaira beaucoup aux amateurs du genre et je suis curieuse de découvrir les autres livres de l’auteur (les polars L’Enveloppe et Le Modèle), ou les prochains?
Merci aux @180editions pour le SP et ce bon moment de lecture ! (𝘭𝘦𝘤𝘵𝘶𝘳𝘦 𝘴𝘶𝘳 𝘭𝘪𝘴𝘦𝘶𝘴𝘦 𝘥’𝘰𝘶̀ 𝘭𝘦 𝘮𝘰𝘯𝘵𝘢𝘨𝘦 𝘱𝘩𝘰𝘵𝘰)
Oui, ils avaient bel et bien su la convaincre, sans menaces et sans contraintes, pour qu’elle partage au final cette quête de vérité. Dans une volonté de clarification, elle avait décidé de sa propre initiative de mener ces analyses. Elle redoutait le résultat, qui confirmait en fin de compte leurs doutes.