La sirène des pompiers

Hubert et Zanzim

Dargaud / Collection Poisson pilote / 2006 (2021 pour l’édition présentée) / 62 pages

XIXème siècle. Une sirène bretonne qui rêve de voir Paris, un peintre en manque d’inspiration qui lui tombe dans les bras en se jetant dans la Seine… et nous voilà embarqués dans une histoire rocambolesque faite d’expositions, de rivalités artistiques et amoureuses, de recherche de succès et et d’épanouissement personnel.  

Quel plaisir de retrouver le duo Hubert-Zanzim après le coup de cœur de Peau d’Homme découvert l’année dernière (même si notre sirène a vu le jour quelques années plus tôt). Les dessins qui se mélangent parfois ici aux toiles de maîtres, sont emprunts de légèreté mais pourtant si efficaces associés à un scénario original et très abouti. Le duo fais décidément mouche!  

Les débats autour de l’art sont très présents tout au long de l’histoire, comme un fil rouge, et permettent aux moins connaisseurs d’entre nous (dont je fais partie) d’en apprendre un peu plus sur les écoles françaises en vogue de cette fin de XIXème siècle. Les impressionnistes font leur place face aux écoles classiques qui s’inspirent du réel et de l’antique, le style dit « pompier », que notre anti-héros Galinet essaie tant bien que mal de reproduire… 

Point de pompier donc dans cet album (dont la finesse de l’édition est à souligner) mais une histoire d’art, de passion et de femme (même si elle se termine en queue de poisson).

Tout cet art est sans doute magnifique, et je suis très fière d’y participer à mon modeste niveau, mais je ne sais pas pourquoi, il me fait bâiller.

Note : 4 sur 5.

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